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Le numérique, c’était magique.

L’informatique mettait des paillettes dans nos vies. Mais c’est surtout de la poudre aux yeux 😵. Pendant qu’on se connecte, se zoom, se mail, se call, upload, tchat gratuitement, la terre et les humains prennent cher : exploitation des ressources limitées et esclavagisme moderne pour la fabrication de nos outils électroniques, émissions de Co2 et consommations d’énergie colossale pour le stockage de données, ultra-informatisation contre-productive anti-zenitude.

Ecrans de fumées

Pour fabriquer nos appareils il faut des matières rares et limitées (cuivre, aluminium, étain, or, tantale, cobalt…).

Ces matériaux sont extraits sans mesures de protection dans des mines souvent contrôlées par des milices armées, parfois en y faisant travailler des enfants quasi esclaves, et en dévastant des écosystèmes.

La fabrication des composants se fait dans des pays en voie de développement, dans des conditions de travail inconcevable pour nous, où toute électricité provient du charbon, qui rejette énormément de CO2. Le transport jusque chez nous produit aussi des gaz à effet de serre.

L’obsolescence programmée nous oblige à changer nos appareils régulièrement alors qu’ils pourraient facilement durer plusieurs années.

Une fois en fin de vie seule une petite partie est recyclée, le reste part dans des pays en développement où ils sont démantelés pour récupérer les métaux précieux puis brûlés dans des décharges à ciel ouvert. Les substances chimiques et les gaz toxiques polluent les sols et l’air et entraînent des lésions neurologiques et des cancers à toute la population exposée.

Données invisibles

Notre utilisation numérique, d’internet ou des objets connectés, a un impact de plus en plus grand sur l’environnement.

Nos activités numériques émettent désormais plus de CO2 que l’aviation civile.

À chaque requête sur le web, chaque mail ou image échangée, on met en action des algorithmes disséminés sur des serveurs du monde entier. Ces données sont stockées dans des immenses Data Centers qui tournent en permanence, consomment autant d’électricité que des villes entières et ont besoin d’énormément d’énergie pour être refroidis et sont majoritairement alimentés avec des énergies fossiles.

Pour faire transiter et partager ces énormes volumes de données qui nous paraissent invisibles, nous utilisons en fait des immenses réseaux. Des câbles géants qui traversent les océans ou des antennes puissantes qui nous baignent dans les ondes.

Auto-hypnose

Désormais, nous sommes tous dépendants d’une vie parallèle numérique, par obligation ou par loisir.

Pour accéder à nos comptes bancaires en ligne, nous avons besoin de notre smartphone, pour recevoir des papiers il nous faut une adresse mail, pour accéder à tel ou tel service nous devons obligatoirement créer des comptes, divulguant à chaque fois nos données personnelles.

Que ce soit via notre navigateur sur notre ordinateur, via notre système d’exploitation sur nos terminaux portables, nos moindres actions sont constamment pistées, enregistrées, analysées.

Nos usages quotidiens, mués en préférences, modélisent un profil numérique qui nous limite à des bulles d’informations et des suggestions personnalisées.

Sur les réseaux sociaux personnels ou professionnels, nous comparons nos vies idéalisées, romancées, retouchées, ajustées par les intelligences artificielles. Les ergonomies des interfaces jouent avec nos émotions profondes afin de monopoliser notre attention et rester collé à l’écran, favorisant les comportements addictifs, depressions, burnout.

Heureusement… C’est déjà demain !

La transition numérique met des paillettes dans nos vies 🤩

Préférence de l’usage à la possession, durabilité, réparabilité, actions calculées qui minimisent les impacts, utilisation sobre et raisonnée, solidaire ou éthique.

Voici des initiatives positives pour vous donner le smile en télétravail.

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