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Avant le départ.

La première fois que j’ai pris conscience du dérèglement climatique c’était à la naissance de mon fils. C’était un après-midi d’août, en sortant de la maternité. Il faisait 42C°. Ses yeux ont plissé sous le soleil brûlant. Je me suis demandé s’il aurait à plisser les yeux tous les prochains étés de sa vie.

Lorsque la pandémie est survenue, on a eu un peu de temps pour stopper notre course effrénée et relever la tête. Cela avait permis d’envisager une autre trajectoire, un avenir meilleur. C’est là que j’ai entendu parler du « monde d’après ».

Puis vint le retour à l’anormal, j’ai continué de m’informer sur les conséquences de nos modes de vies, et j’ai vu l’avenir s’assombrir de plus en plus.

Je ressentais alors en moi grandir ce besoin d’aller voir au-delà de ce sombre horizon.

Jusqu’au jour où je décida de partir en quête de ce fameux monde d’après.

Voici le récit de cette aventure.

Dans ce périple j’ai fait un petit détour par le passé pour comprendre la marche du monde et je suis allé une dernière fois flâner dans le monde actuel, jusqu’au confins des frontières du réel, j’ai frôlé le gouffre de l’effondrement, puis j’ai chercher un cap à travers le chaos.

J’ai parcouru les montagnes des récits, traversé les jungles du numérique, me suis embourbé dans les marigots des fake news, failli être foudroyé sur l’autoroute des dystopies. J’ai été piégé par les mirages de l’hyper-réalité, et presque fini englouti dans un techno-cocon…

Enfin, après avoir parcouru les magnifiques sentiers des utopies, en lisière des imaginaires, j’ai longé les torrents des alternatives, et par-delà les brumes épaisses de notre époque, j’ai aperçu l’horizon lumineux du monde d’après !

C’est un voyage intense dont on ne ressort pas indemne.  Mais le trésor qui se trouve au bout vaut vraiment la peine.

Vous êtes prêt on y va ?

J’ai voulu comprendre ce qui a poussé l’humain a en arrivé là aujourd’hui. Je suis donc retourné aux origines pour y trouver les clefs de notre avenir.

Et j’ai découvert deux choses essentielles sûrement à l’origine de la marche du monde.

Ces deux choses qui ont donné à l’humain sa « capacité de croissance » pour dominer la planète, qui sont à la fois le poison et le remède, et peut-être la solutions de nos maux d’aujourd’hui, ce sont les histoires et les outils.

C’est dans son livre Sapiens que Yuval Noah Arari nos parle de la révolution cognitive autour de -70 000 ans qui a permis à l’humain de créer des histoires, des imaginaires, des récits, qui ont aidé l’humain à vivre et à maitriser son futur.

Mais surtout les histoires ont permis de bâtir les sociétés. Les récits communs créent des valeurs communes, des fonctionnements communs, une direction commune.

L’apparition de l’outil puis sa consécration avec la révolution agricole, au alentour de -12 000 ans, a permis la domestication des plantes et des animaux, et a marqué le début de la symbiose de l’homme avec la technologie.

Les histoires

Depuis l’origine de l’humanité, il y a toujours eu des histoires grâce auxquels les humains ont façonné leur vision du monde et la direction des sociétés.

On s’aperçoit qu’on retrouve les mêmes trames (celle d’un voyage initiatique typique du héros) que l’on peut trouver dans de nombreux récits à travers les toutes les cultures et toutes les époques.

Joseph Campbell l’a décrit dans son livre Le Héros aux mille et un visages en 1949. Il peut être résumé dans un scénario comportant 12 étapes.

Cette trame universelle a été appliqué dans maintes œuvres littéraires ainsi qu’au cinéma, en particulier en raison du traité de scénario de Christopher Vogler dans les années 1990 Le guide du scénariste, basé sur le Voyage du héros.

Les histoires sont à la base des sociétés, elles sont universelles en faisant de multiples analogie avec le rapport de l »humain à son existence (lutte contre la nature, contre soi-même, dépassement de soi…etc).

Pendant toute son évolution, la densité et la nature des récits s’est complexifiée pour s’étendre à toutes les sphères qui sous-tendent la vie humaine.

Les outils

L’humain est advenu par la symbiose qu’il a établi avec les outils.

Cette interaction avec les outils a joué un rôle crucial dans l’évolution cognitive et biologique des Homo sapiens, formant une relation symbiotique où l’humain et ses outils ont évolué ensemble. La maitrise de la nature par l’homme a également évolué en complexité en passant d’une maitrise de la matière (façonnage des matériaux, bois, métal) à une maitrise de l’énergie (charbon, pétrole) jusqu’à celle de la lumière (information contenu dans l’énergie).

Au bout du compte l’outil reste essentiellement un support de transmission d’information de ce qui fait l’humain (savoir faire, calcul, culture, …etc)

Le monde actuel

J’avais découvert ce qui nous pousse à aller toujours de l’avant, les histoires, qui nous font imaginer des futurs, et les outils qui permettent leur transmisttion, leur propagation, leur utilisation, et leur mise en oeuvre.

Avant de partir explorer le futur, j’ai été pris d’une angoisse abyssale, que cette marche du monde ne s’arrete, ni même ne ralentissent.

Alors avant de partir en quête du monde d’après, j’ai hésité. Je pensais à tout ce que ces deux choses, les histoires et les outils, nous avait apporté : la sécurité, le confort, l' »amélioration de notre existence » en somme.

Avant de partir explorer le futur pour trouver le monde d’après, j’avais donc envie d’aller faire une dernière fois le tour du présent. Ce monde dans lequel je suis né et grandir.

Cet endroit tellement confortable.

Mousse de récits

Je me suis rendu compte que ces histoires étaient toujours présentent. Plus que jamais.

En fait on vie dans une mousse de récits. A travers les fictions (télé, film, livres..etc) et les divertissements (sport, activités loisirs…etc) mais aussi dans notre vie de tous les jours (récits familiaux, culturels).

J’ai découvert que certains groupes d’humains savait inventer des histoires mieux que d’autres et que les humains s’était structuré pour en maitriser la diffusion (producteurs de film, marques, religion, gouvernement…etc) plus seulement pour maitriser leur destin individuel mais celui des société.

Les récits s’immiscent désormais à toutes les strates de nos vie via des techniques de propagation de l’information très sophistiquées (Marketing, Storytelling, Nudge).

Elle utilise pour cela les particularité primitive de l’humain (qu’on appelle biais cognitif) qui nous incite par exemple à vouloir la même chose que son voisin, ou à catégoriser trop rapidement).

Mais comment tient cette mousse de récit, par quel moyen est-elle produite, diffusé. Dans les interstices du présent j’ai tenté d’explorer plus en profondeur la structure du présent.

Techno-Cocon

Comment tenaient cette mousse récits ? et bien des outils !

Le but de la technologie était de nous apporter du confort. Elle a réussi ! Nous sommes désormais « technicisé », interfacé et monitoré en permanence.

Entouré d’objet de mille sorte qui forme comme un cocon autour de nous et de nos vies. Nous ne pouvons désormais plus nous passer de frigo, de voiture, de gps, de télé, de réseau sociaux et bientôt de nos agents IA (intelligence artificielle)

Sans tout ça nous sommes nu, vulnérable.

La promesse d’émancipation via la technologie (ce qu’on appelle les imaginaires cyberpunk notamment véhiculés par les films américains depuis les années 70) non seulement ne nous a pas libéré mais elle nous a emprisonné.

Nous ne vivons plus dans un rythme normal mais dans un allorythme.

Devant cette architecture monstrueuse, je me demande si on est pas en train de se faire engouffré par ce qui a fait de nous l’humain, nos propres histoires et par notre propre technologie.

C’est là que j’ai commencé à me rendre compte qu’on était face un problème plus grave qu’une simple crise climatique.

La raison pour laquelle on est arrivé au dérèglement climatique et à la destruction de notre monde est peut-être plus profonde que l’on croit et bien plus complexe à résoudre.

Hyper-réalité

Alors que je me dirigeais vers les frontières du présent, une belle brume irisée s’était progressivement installé. Elle était traversé de lumière étincelante qui rendait tout le paysage magnifique en le parant de couleur surréaliste, mais elle devins bientôt si épaisse que je commençais à ne plus savoir ni ou j’étais ni ou j’allais.

Je venais de me perdre dans le brouillard de hyper-réalité.

La réaction du « techno coccon » plongé dans la « mousse de récit » avait créé ce rendu l’horizon opaque et floue

Notre percevons le réél à travers une vitre de plus en plus épaisse, désormais quasiment opaque et teintée de multiple reflet.

La fiction se mélange à la réalité, voir prend le pas sur elle.

Les conséquence de cette apogée est l’implosion de ce que les histoires, couplées aux outils, avait permis. La puissance de la société et de ce qu’elle a apporté à l’individu.

L’hyperpersonnalisation, la distorsion de la réalité, la perte de repères et de la confiance en soi et en l’autre, la culture du clash, le communautarisme sont autant de signaux faibles d’une fragilisation de la société et d’un système qui a atteint ses limites.

L’avènement des « influenceurs », les nouveaux gourous, comme Tibo InShape  (27 millions d’abonnés, 1/3 de la France) montre à quel point le numérique impacte nos vies en créant des réalités parallèles, artificielles, car désormais créée par nos créations…

Car ce qui se révèle être le véritable problème de l’hyper réalité  s’est qu’on ne voit plus la simple réalité.

Titubant, désorienté, je distingua enfin des ombres dans le brouillard, je couru.

Le brouillard se dissipa d’un coup sur un ciel immense et sombre. Le sol se déroba sous mes pieds. In extremis, je me rattrapa à une des rares branches encore présente dans ce désert de cailloux. J’étais au bord du gouffre.

Sources :

Deep Fake live

Au bord du gouffre

C’est une fois sortit de ce brouillard que je me suis rendu compte des limites de notre monde actuel. A perte de vue s’étendait désormais un paysage sombre, des crevasses sans fond et une nature…

Était-ce l’heure du grand saut ?

Les limites de la croissance

Deux limites sont bien visibles désormais : le manque de ressources et la surchauffe du système.

Comme l’explique Jeancovici  dans sa bédé le Monde sans fin, nos modèles sont basé sur l’énergie, donc dès qu’il n’y a plus énergie la machine s’arrête or à en arrivant à l’expansion totale de l’humanité sur son lieu de vie (la planète

Le rapport Meadows, commandé par le Club de Rome, un groupe de réflexion international composé de scientifiques, responsables politiques et chefs d’entrepris.

«Oublié» car jugé trop alarmiste, il avait très bien vu ces limites et prévu ces conséquences : Il jugeait qu’une croissance sans contrôle mèneraient à l’épuisement des ressources naturelles, à la pollution généralisée et un effondrement possible de la société.

L’effondrement ?

Avais-je vraiment atteint le bout de notre monde ? Le monde d’après était-il une légende ? Allais-je être témoin de cet effondrement dont j’avais entendu de parler de plus en plus ?

Quand on regarde les courbes exponentielles du système Terre on se rend compte que elle partent toutes en exponentielles.

Et quand on observe les limites planétaires, concept proposé par une équipe internationale de chercheurs et utilisé par l’ONU, qui représente les seuils de stabilité de la biosphère (totalité des écosystèmes présents sur terre, océan et dans atmosphère, On se rend compte qu’elles sont quasiment toutes atteintes.

  1. Changement climatique – franchie
  2. Érosion de la biodiversité – franchie
  3. pollution chimique de la biosphère – franchie
  4. Perturbation des cycles biogéochimiques (azote et phosphore) deux éléments essentiels à la vie et à la croissance des végétaux – franchie
  5. Destruction des sols – franchie
  6. Acidification des océans – franchie
  7. Réserve d’eau douce – franchie
  8. Appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique
  9. Augmentation des aérosols dans l’atmosphère

J’étais donc au bout de quelque chose, bientôt cette obscurité qui recouvrait le ciel allait fondre sur moi, en avalant tout sur son passage.

J’étais face au « plus grand défi de l’humanité »

L’effondrement…

Il était déjà trop tard, mes pieds tremblait sous les secousses. Au loin déjà des vision de déluge, incendies, inondations, pluie acides, eau, air, ciel viciés.

Les conséquences directes de nos existence depuis que nous sommes humain, amplifiée depuis l’ère préindustrielle.

L’extinction de la biodiversité a commencé, 30% des espèces oiseaux, 70%  des insectes on déjà disparu.

Selon le rapport Planète Vivante 2024 du WWF, les populations mondiales de vertébrés sauvages ont chuté de 73% depuis 1970, une perte massive qui concerne la quasi-totalité des milieux naturels. Par type d’habitat : les espèces d’eau douce sont les plus touchées (−85%) ; les populations terrestres ont baissé de 69% ; les vertébrés marins affichent un recul de 56%.

​La circulation méridionale de retournement Atlantique (AMOC). Cette circulation qui fonctionne comme un tapis roulant transportant la chaleur des eaux chaudes de surface vers le nord, et faisant plonger les eaux froides et salées vers le sud en profondeur.

Une inversion ou un effondrement de ce courant se produirait quand l’eau douce provenant de la fonte des glaces du Groenland diluerait la salinité de l’eau de mer, réduisant sa densité et empêchant ainsi l’eau froide de plonger dans l’océan profond.

Aucunes promesses sérieuse n’a été tenu. Aveuglé par nos histoires et nos outils qui nous ont faire croire tout puissant, nous avons échoué. Les accords des Paris qui visaient à limiter le seuil de 1,5°c de réchauffement à l’horizon 2030 vient d’être dépasser.

Certains gouvernement réagissent, mais trop tard. En France le Plan National d’Adaptation au Changement climatique, qui vise à l’adaptation à +4C à 2100 reste flou.

Personne n’est prêts pour ce qui est en train d’arriver.

Les conséquences indirectes sont font déjà sentir : Rupture d’approvisionnement, black out énergétique, déstabilisation économique et politique, multiplication des conflits, des crises, des migrations, des maladies. La hausse des inégalités, de la violence. L’affaiblissement des états et des démocraties.

Un emballement dont personne ne saurait prévoir l’issue.

Pris de panique, désespéré, je décide d’abandonner ma quête pour tenter de retourner me mettre à l’abri chez moi là ou j’ai grandit, peut-être y serais-je en sécurité.

Retour chez moi

Mais chez moi, je me rends compte qu’il est déjà trop tard. Les impacts sont déjà là.

En montagne le réchauffement est 3 fois plus rapide. les risques naturels beaucoup plus élevés, fonte des glaciers, éboulements, inondations, glissements de terrain, conditions. invasions des frelon asiatique détruise les ruches et de renouée du japon atrophie les sols.

L’impact économique est terrible car basé sur les ressources naturelles.

La neige fondu fait fermer les stations de ski, le scolytque qui profite de la fagilité des arbre divise par 5 le chiffres d’affaires de la sylviculture, le foin  moins abondant mets en danger les élévages ou les rendent déapdant des importations.

Partout les crises sociales grondent, sur la gestion de l’eau, le foncier, l’emploi… et entrent en collusion avec les tensions déjà existantes générationnels et territoriales, montagne contre vallée, jeunes contre anciens, bobos contre paysans.

Désormais, je suis blotti, à même le sol. Et je tremble. Serait-ce donc la fin de l’histoire de l’humanité ?

La fin d’un monde

Ce n’était pas juste une crise climatique mais une crise systémique.

Pendant un temps je me laissa partir, j’avais l’impression que j’allais me réveiller de ce mauvais rêve. Tout ceci était-t’il vraiment réél ?

Je me releva d’un coup. Il y avait forcément un monde d’après. Il fallait juste que je trouve un cap.

Les horizons

Je me sentais sentait vraiment bizarre, toute ma vie on m’a dit que j’étais un utopiste mais après avoir vu tout ça je me rends compte que l’utopiste en fait maintenant c’est celui qui croit que ce monde va continuer comme avant.

Plus déterminé que jamais, je me remis en quête. Mais pour savoir où aller, il me fallait des outils de navigations. Je me remémorait ce qui a fait notre puissance, notre capacité à imaginer, à inventer, à créer de histoires.

Alors que j’avançais difficilement, à tâtons à travers la brume, je fis une découverte qui allait changé ma destiné.

La boussole des imaginaires

Les outils de prospectives nous permettent d’explorer les futurs possibles.

Ils sont à la croisée du design, de la science-fiction et de la prospective.

A la lueur de mes prismes des Arts et des sciences je pouvais désormais jouer avec les probabilités des données scientifiques et les émotions des fictions pour me frayer un chemin vers l’avenir.

Je découvrais les 4 scénarios de l’Ademe qui proposait des avenirs différents en fonction de nos choix sociétaux et technologiques.

Le livre de Fiona Mille nous donne trois voies sur ce qu’on pourrait envisager à l’horizon 2030 pour nos montagnes.

Et les utopies des 2030 glorieuses me donnaient la vision des futurs positifs, en ouvrant nos imaginaires.

Je découvre alors que plusieurs voies possibles s’ouvre devant nous, mais que certaines sont déjà bien tracées.

L’autoroute de la dystopie

Je venais de comprendre que ceux qui maitrisait les récits de méche avec aussi ceux qui fabriquent les outils. Et je venais de découvrir qu’il était en train de tracer une immense voie, toute droite et très large à travers la dense forêts vierge du futur.

Ce fameux techno cocon avait-il être été créé par eux ? Quel était leur but ?

Je tenta de m’approcher vers cet immense édifice en construction.

Ce n’était pas un simple chemin, Il s’agissait d’une véritable autoroute ! Grise et monstrueuse.

Ceux qui sont au pouvoir tentait de prolonger leur culte Cyberpunk en croyant encore que la technologie pourra nous émanciper, détruisant au passage ce qui reste de nature, de biodiversité, piétinant les droits humains et accentuant à l’extrême les inégalités. Il créait des robots humanoïdes, préparait leur fuite vers Mars, en faisant vaciller les démocraties et travaillait à l’avènement de l’Intelligence Artificielle qui allait distordre la réalité pour nous faire vivre à tout jamais dans un technococon, prison technologique toute douce.

Des artistes et des penseurs libres me mettaient en garde de ne pas prendre cette voie en m’expliquant comment l’IA peut influencer nos opinions et nos comportements, tout en posant un défi majeur à la démocratie et à la liberté de pensée, et la destruction du vivant.

Cette voie n’avait plus besoin de la planète et se nourrissait de l’effondrement sur lequel elle posait ses fondations. Le seul endroits ou l’on pourrait se réfugier.

Ils avaient l’air tout puissants tant nos imaginaires semblaient peuplé de désir d’émancipation technologique et habitué aux récits dystopiques.

Je failli être écrasé par la foule compacte qui s’y dirigeait malgré la tempête puissante qui se préparait et les éclairs qui en foudroyait même par endroit.

Je constatais que des organismes étatique comme Armasuisse (le centre technologique du Département fédéral de la défense Suisse) parlait carrément de Menace cognitive et incitait à s’échapper par d’autres voies.

Je me senti pris d’un mal-être. Cette autouroute toute tracée paraissait un piège et je sais que le technococon ne me rendrait  jamais heureux. Tout y était artificiel, lisse, aseptisé, retouché, synthétisé, froid, sombre… tellement glock.

Effrayé, j’eu juste le temps de bifurquer.

Les sentiers des utopies

Je m’enfonça dans la jungle et m’y perdis.

En suivant mon instinct (et ma boussole) je finis par distinguer une lumière chaleureuse à travers les ronces.

Ce que je découvris était tellement beau que je cru d’abords à un mirage.

Au milieu de ces clairières de nature foisonnantes. un oasis de vie et des personnages haut en couleurs.

Il y avait un certain Baptiste Morizot : ses recherches portent principalement sur les relations entre l’humain et le reste du vivant, Olivier hamant qui nous parle de notion de robustesse pour construire des systèmes solides pour résister aux fluctuations à venir, et pas seulement s’y adapter. Jancovici qui faisait des blagues avec des chiffres.

Ici je découvrais des nouveaux mots : transitions, résilience, école en forêt, , permaculture, coopérative, habitat alternatifs, lowtech, entreprises régénératives.

Ma curiosité m’emmena encore plus loin jusqu’à ce que je ne distingue plus aucunes traces de passage, je découvrais plein de petit organisme en construction qui prônait la recréation du lien entre les individus, la reconnexion avec la nature, utilisait le biomimétisme et l’énergie du vivant.

Ces nouveaux récits s’inspirait des Manga, notamment de l’univers de Miyazaki comme Totoro, Voyage de shihiro, Princesse mononoké, et de l’état d’esprit pirate de One Peace.

Ici la culture asiatique avait remplacé la cutlure américaine, l’animisme ou la technologie occupe une place complétement différente que le Cyberpunk. On parlait désormais de Solarpunk et de Biopunk.

Que j’étais heureux dans ces petites clairières lumineuses.

Mais avec tout ça je n’avais pas encore trouvé le chemin vers ce fameux monde d’après. C’est lorsque je fis demi-tour que j’entendis un grondement sourd qui s’approchait des utopies.

La bataille des récits

Il était désormais sûr que ceux qui était en train de bâtir cette autoroute dystopique ne voulait pas que on essaie de tracer notre propre voie.

Comme le dit bien Cyril Dion, pionnier de la lutte écologique : « Nous devons gagner la bataille des récits ». Cela se fera en reprenant le pouvoir sur les  histoires et sur les outils.

Alors la je suis tellement loin que j’ai eu une réflexion

Dans le feu du combat, ennéstésié par la violence, j’eu une vision : Les histoires possède mettent toujours en opposition le gentil et le méchant, la pulsion de vie et la pulsion de mort, le Bien et le Mal, la lumière et les ténèbres.

mais c’est souvent plus complexe, et c’est là la clef, il faut chercher en nous le chemin. Nous sommes en lutte avec nous-même.

Sur les choix que nous faisons au quotidien, sur notre volonté de changer, sur le risque qu’on prend de partir à l’aventure, sur l’énergie qu’il faut pour lutter contre l’adversité.

A l’issue de cette effroyable bataille, j’ai rassemblé mes dernières forces, et accompagné d’un groupe de survivant utopiste, transis de fatigue, de faim et de froid, au plus sombre de la forêt, en suivant les lisière des imaginaires, nous avons longé le torrents des alternatives, et alors que tout nous semblait perdu nous avons aperçu pleins petit lueur qui était en train de s’illuminer un peu partout au bord de notre chemin et au-delà.

Nous les avons suivi longtemps, et arrivé enfin au dessus des brumes épaisses nous les avons vu, qui se rassemblaient en un horizon lumineux.

Nous venions enfin de trouver le chemin vers le monde d’après !

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